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Author: Subject: Super Mario 64 : Le roman !
vinvin23
Goomba
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[*] posted on 6-5-2005 at 15:53
Super Mario 64 : Le roman !




Chapitre I : Invitation au château

Une journée comme toutes les autres commença au Royaume Champignon. Sous quelques rayons perdus, le peuple du vaste espace verdoyant ouvra les yeux, tous animés par une certaine bonne humeur. Ce jour là, un peintre aurait pu faire de ses créations des chefs d’œuvres, tant le ciel donnait à cet endroit des couleurs sublimes.

La princesse Peach, penchée à son balcon, observait ce magnifique spectacle que la nature lui offrait. Elle rêvait de son amant, devant cette palette immense, et se perdait volontiers dans ce magnifique songe qu’est l’amour. Après quelques instants, elle se décida enfin à tremper sa plume dans son petit encrier pour rédiger une invitation au beau plombier.

« Très cher Mario,
Ce matin, en me levant, j’ai énormément pensé à toi, et me suis dit que tu pourrais me rendre une petite visite afin que nous puissions savourer l’un de mes délicieux gâteau. Je t’attends avec une très grande impatience.
Ta bien aimée, Peach. »

En lisant cette lettre, dans son petit appartement de sous-sol, Mario eut l’un de ses sentiments caractérisés par de grands bonds de joie. D’un geste brusque, il prit son plus beau tablier, embrassa son frère, et gambada joyeusement jusqu’à la demeure de la douce. Sur son chemin, il vit quelques amis à lui, qui comprirent aisément pourquoi il semblait si heureux, en une journée pourtant si banale.

Jamais la traversée du tuyau vert reliant le château à la ville ne lui avait semblée si longue, tant il se réjouissait de pouvoir enfin partager un instant de complicité avec la femme qu’il aimait. Mario était un homme comblé.

Chemin faisant, il arriva enfin à la grande porte blindée en bois de l’entrée. Il frappa plusieurs fois, sans voir le temps passer, tant il était content de voir bientôt le visage de la blonde aux yeux bleus.

C’est après dix minutes que ce dernier se posa quelques question : pourquoi Peach refusait-elle de répondre ? Lui était-il arrivé quelque chose ? Pour en avoir le cœur net, il prit le chemin boueux des douves, qui allait l’emmener jusqu’au grand salon de la résidence.
En se relevant, après une longue chute sur le tableau du centre de la pièce, il aperçut Toad, le visage noyé par des larmes, qui murmurait une sorte de jargon botanique.

A suivre ...
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SuperMario
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[*] posted on 6-5-2005 at 15:59


Elle est pas pire mais propose le dans "Fanfics" c'est mieux

EDIT » Cette partie est sur le site

[Edite le 6-5-2005 par SuperMario]




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vinvin23
Goomba
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[*] posted on 7-9-2005 at 21:20


Chapitre II – Guerre des clans

Toad expliqua à Mario une histoire que vous connaissez sûrement. La princesse, comme à son habitude, fût kidnappée par le grand méchant Bowser, connu, en ville, sous le nom du « Grand bête aux pics sur le dos ». La seule façon de la libérer, selon le petit champignon, serait de régler les grands problèmes du royaume : pour chaque tracas disparu, une étoile du pouvoir viendrait détruire le bouclier qui entoure la belle jeune femme ...

Le petit homme sortit alors de sa poche un parchemin, sur lequel était gribouillées quelques insultes, apparemment à l’encontre d’une équipe de Bomb-ombs noirs. Tout en posant ses lunettes sur son petit nez blanc-neige, le petit homme-champignon fit un récit de la guerre des bombes au plombier moustachu : « Tout commença au début de l’année passée. Une famille de bomb-ombs de race noire acheta un animal de compagnie, qu’elle appela « Chomp », afin de l’aider à surmonter le décès de leurs fils, mini-omb, tragiquement disparu dans un accident de fil rouge. La famille voisine, composée de bomb-ombs roses, de son côté, ne pu supporter les cris incessants de la bête, et le fit remarquer à la petite famille en deuil : ainsi démarra le conflit « de la montagne » ». Après avoir écouté Toad, Mario se releva aussi vite que son concurrent le hérisson, et se dirigea vers la porte menant au champ de bataille bomb-omb.
« Je vais y aller », fit-il en accusant un léger sourire certainement dû au stress. Toad le salua tristement, tout en froissant vulgairement son morceau de papier dans une poche de son short, et continua ses recherches.


Le champ de bataille Bomb-omb ressemblait étrangement à ce genre de clairières qu’on vous décrit dans les livres de contes : tout y était verdure, jusqu’au plus haut point de la colline. Les nuages ornant le ciel, le colorant d’un bleu mystérieux, semblaient vouloir s’assembler à ce vaste espace pour ne former plus qu’un. Un si bel environnement était cependant déformé par ces étranges personnages, qui guerroyaient sans l’ombre d’un regret, sans la moindre pensée pour ce que deviendraient ses compatriotes par la suite. Le sang, les cris, le feu, faisaient de cet univers un enfer terrestre, surveillé par la faucheuse, prête à réagir à tout instant ...

Mario ne mit pas longtemps à atterrir sur le champs en question. Les fesses bien barbouillées de boue, les yeux éblouis par le grand soleil qui souriait à la plaine, il se dirigea non sans peine jusqu’à ce qui lui semblait être une armée de Bomb-ombs roses, en pleine action. D’une voix timide, il aborda l’un des soldats, tout en mordillant frénétiquement ce qui lui servait de lèvres. « Qu’est-ce que vous fichez ici, vous ? » fit la recrue en envoyant une nouvelle bulle d’eau. « Je suis ... Mario Bros, du Royaume Champignon ».
- Merci, répondit-il en réglant son canon, je sais que vous ne venez pas de Vladivostok. Ca ne me dit pas ce que vous faites dans le coin.
- Je suis venu voir le roi Bomb-omb.
- Le roi ?, répondit le guerrier en laissant échapper un petit rire, vous croyez vraiment pouvoir lui parler comme ça ? C’est un homme occupé, très occupé. Surtout en période de guerre.
Cette révélation fit ressentir à Mario un petit sentiment de vide, comme si ses espoirs étaient vains, mais ce vide fût vite comblé, lorsque une idée lui vint à l’esprit. « Et si vous dites au roi que je suis là pour faire cesser la guerre ? ».

A cette question, le guerrier lâche sa munition, et regarda Mario d’un air naïf. Avec une sorte de sourire mesquin, il tourna les talons et se dirigea vers la colline.

Chapitre II – Guerre des clans / partie 2

Après quelques minutes, le soldat revint avec un bout de papier dans les mains. Mario l’examina, laissant apercevoir sur son visage une expression de bonheur : Il venait d’obtenir l’autorisation d’aller au sommet de la colline. « C’est parfait », fit le moustachu en commençant déjà son ascension, « Je vais pouvoir régler tout ça ... ».

La colline du champ de bataille était ce que la tour Eiffel est à Paris. Fièrement dressée, dominant tout le reste de la vaste étendue d’herbe, elle s’imposait comme un véritable monument, ornée d’arbres et de plantes en tout genre. Dans ses virages et ses contours, de nombreuses boules de canon faisaient leur descente, sans doute pour attaquer l’ennemi, posté juste au pied de l’édifice. Une petite plate-forme, tenant par elle-même dans le grand vide blanc et bleu, avait pour habitude d’intriguer la population, par son aspect mystique et magique. De petites tortues venaient se promener sur les flancs de la colline, s’y amusant parfois avec leurs carapaces, pour aller ensuite se perdre dans les vastes territoires de rocher.

Arrivé au sommet de la motte de terre, Mario poussa une sorte de cri, comme pour prévenir le roi de son arrivée. La grosse bombe, transportée par ses deux serviteurs, arriva en pleurant vers le Plombier « On m’a dit que vous étiez là pour pacifier mon royaume ... à mon avis vous nagez en plein délire, petit homme : moi-même je n’arrive rien à faire ...
- Ils ne vous écoutent plus, fit Mario en souriant, vous n’avez plus d’autorité sur eux, car ils savent que vous ne pouvez pas régler leurs problèmes. Vous avez vu l’état dans lequel vous êtes ? Vous ne pouvez même pas aller sur le champ de bataille pour les calmer.
- Je suis le roi, répondit-il en haussant ce qui lui servait d’épaules, et je le resterai jusqu’à ma dernière explosion, vous comprenez ? Mon père l’était, il m’a donné son pouvoir, je le garde.
Sur ces mots, le roi se retira en un grand fracas, tout en lâchant à nouveau quelques larmes.

Mario décida alors de prendre le problème par la racine : il se dirigea vers le Chomp enchaîné, situé près d’un amas de rochers brûlé par la guerre, et le bombarda de questions.
- Ils disent que c’est à cause de toi que la guerre a commencé. C’est vrai ?
- Ils disent ce qu’ils veulent, fit le Chomp en se grattant une dent, je ne suis pas responsable, c’est mes maîtres qui n’ont pas su où me mettre.
Chomp ferma un moment les yeux, puis continua ses explications.
« Vous voyez ce gros rocher là bas ? Les bomb-ombs roses y habitaient, avant. C’était les voisins de mes propriétaires. Ils ne posaient jamais de questions, étaient toujours très calme ... jusqu’au jour où je suis arrivé. »
- Ils ne voulaient pas d’un Chomp près de chez eux ? demanda Mario en se frottant les fesses.
- Ils me trouvent trop bruyant, trop agressif. Et pourtant, je fais mon possible pour ...
Chomp fût interrompu par les pleurs d’une petite bombinette qui passait par là. Son côté paternel réveillé, le plombier se dirigea vers le jeune fille et lui demande doucement :
« Tu as un problème petite ? Que se passe-t-il ? »
La jeune enfant sécha ses petits yeux mouillés à l’aide d’un gros morceau de chiffon, et posa son regard sur cet inconnu qui venait de l’aborder. « Ma mère refuse que je voie mon petit ami car c’est un bomb-omb noir. Du coup, nous sommes obligés de nous parler en cachette. »
- Mais enfin, pourquoi refuse-t-elle cette relation ?
- C’est simple à comprendre, m’sieur. Regardez comme les gens se battent, ici ! Un de ses jours, je peux vous le promettre, ça va leur retomber dessus, aux grands de ce monde.


Chapitre II – Guerre des clans / partie 3

L'aube venait de faire son apparition, colorant le ciel de ces nuances rose de l'été. Encore dans ses rêves de liberté, Mario venait d'immerger d'un long sommeil, blotti dans un lit que la famille Bomb-omb " Rose " lui avait offert pour la nuit. Dehors, la guerre avait cessé pour quelques heures. Les soldats s'étaient retirés dans leurs foyers respectifs, laissant derrière eux la journée de sang qui les avait couronnés. Dans la chambre voisine à celle de Mario demeurait Bombinette, la chère petite fille que notre plombier avait rencontrée la veille. Tout en s'efforçant de siffler un couplet de l'hymne Bombrose, elle faisait coulisser un peigne dans ses longs cheveux blonds, que la nature avait daigné lui offrir, car rares étaient les bombes dotées d'une chevelure.

Le père bomb-omb fût le premier à sortir de sa chambre. Dans un fracas immense, il dévala les escaliers marches par marches, tout en balançant des jurons au clan d'en face, sachant pertinemment qu'ils ne l'entendraient pas. " On se réveille dans la maison ! " fit-il en se tartinant une biscotte " Aujourd'hui, la bataille va être rude. Ils vont finir par comprendre que leur bête n’arrange personne ».

Le premier coup de fusil se fit entendre : dehors, le combat semblait reprendre de plus belle. Mario enfila son pantalon, prit au passage une biscotte, et s’en alla pour le champ. « Fais attention, jeune homme. Dehors, les balles dansent et touchent sans crier gare. J’en ai fais les frais ». Mario acquiesça d’un petit sourire forcé, et s’en alla.

Durant la nuit, il avait réfléchit, mais en vain. Il ne voyait aucune solution, il ne savait comment faire cesser cette guerre, et pourtant, il devait réparer ce conflit, sans quoi il ne reverrait plus la princesse de sa vie. Faire partir le Chomp, il y avait songé, mais le clan des noirs ne voulait pas s’en débarrasser, et la bête elle-même ne comptait pas céder. Il ne restait plus qu’à essayer de convaincre le petit clan propriétaire, ce que Mario s’empressa d’aller faire.

« Depuis que vous avez acheté cette bête, des centaines de personnes meurent chaque jours ! C’est un caprice transformé en bavure, c’est une fin pour ce monde jadis si calme ! Vous devez vous débarrasser du Chomp ! C’est dans votre intérêt, dans celui de toute la population ! ». Sur ces mots, le chef de la tribu accusa un léger rire.
- Le Chomp est notre symbole, fit il. Si nous nous en débarrassons, nous ferons bien trop le confort de ces énergumènes.
- Vous préférez voir mourir vos enfants, vos femmes, plutôt que de perdre votre honneur pour quelques mois ? Vous préférez voir ces bambins le visage tacheté de sang, plutôt que de vous voir vaincu par le clan adverse ?

Ces mots touchèrent particulièrement les dames de la foule. Mario avait provoqué un sentiment de révolte en elles, et une demoiselle prit alors la parole. « Mario a raison ! Votre stupide guerre fait de notre vie une crainte perpétuelle de voir nos enfants périr sous les bombes ! QUE LA GUERRE CESSE ! ». Le plombier semblait avoir donné l’occasion aux femmes de s’exprimer, elles qui, pour la plupart, voulaient à tout prix voir le combat cesser. La troupe fut alors saisie d’un flot de « QUE LA GUERRE CESSE », et ces mots furent prononcés jusqu’à tard le soir. Désespéré, écrasé par l’influence féminine, le Roi du signer la paix. « Mario, je ne sais pas qui vous êtes. Je ne sais pas ce qui vous a poussé à faire réagir ces guenons ... mais croyez moi, vous finirez par le regretter ».

Mario plia bagage, heureux d’avoir pu ramener la paix au champ. Sans même repenser aux avertissements du roi, il embrassa la famille qui l’avait hébergée, et leur souhaita tout le bonheur possible.

Une nouvelle mission l’attendait, à quelque part. Un autre problème le surprendra au détour ...

A suivre ...

Chapitre III – Pleurs côté jardin

Après un court voyage, Mario regagna enfin le château champignon. Ce dernier n’avait pas perdu de son charme, malgré la disparition de la belle Peach, et il se distinguait toujours du reste du royaume par son éclat majestueux. Le premier réflexe de notre moustachu, une fois arrivé sur le perron, fût d’aller voir le champignon humain, qui pleurait encore de toutes ses larmes, le postérieur sur un coin de la fontaine, qui crachait une eau trouble depuis quelques heures.

« A...alors ? » fit le petit homme en s’essuyant une larme, « Tu ... tu as réussi à faire quelque chose pour eux ? »
- Le problème est réglé, répondit Mario en souriant. Mais je ne sais quoi faire, maintenant. Où dois-je me rendre ?

Toad se releva, et fit quelques pas jusqu’à une petite motte de terre disposée près de la porte menant sur le grand corridor. D’un coup de patte, il s’empara d’un petit caillou enfoui sous une belle tonne de poussière : on pouvait y voir, gravé en lettres Champinites, un simple « Aidez moi ».
- Qu’est-ce que ça veut dire ?
- C’est un morceau de Thwomp, Mario. L’un deux doit avoir un problème, il a essayé de nous le communiquer par voix souterraine. Le seul endroit que je connaisse qui abrite des Twhomp est leur forteresse.
A ces mots, Mario fit une horrible grimace, accompagnée d’un léger gloussement. Ses mains se crispaient, son corps se raidissait, une sorte de peur envahissait, mordait, tordait, retournait ce qui lui servait d’abdomen. « Tu n’imagine quand même pas que je vais aller là bas ? Tout ceux qui s’y sont osés n’en sont jamais ressortis ! Kolorado, Bombexplorateur, Kamekjournaliste, ... »
- Tu veux sauver Peach, non ? Alors vas-y. Il y a une route, près de la cascade, qui mène à un ballon volant. Elle va directement à la Forteresse. En partant maintenant, tu devrais pouvoir y arriver ce soir.

Des pensées sinistres occupaient l’esprit de Mario. La forteresse Whomp, sous ses aspect de vieux bâtiments délabré, hébergeait des créatures toutes plus immondes les unes que les autres. Imbibée de noir, elle planait dans l’air comme une aigle qui guette sa proie, elle donnait au ciel un aspect d’enfer, lui retirant alors, dans la région où elle se situait, toute sa magie. Ses plantes, carnivores pour la plupart, dévoraient peu à peu l’esthétique de l’espace, faisant perdre à l’endroit, chaque jour, un peu de sa triste vie. S’y rendre était un suicide, et c’est ce que notre héros devait faire.

Chapitre IV – Meurtre à la forteresse

Mario arriva à la Forteresse au crépuscule, alors que la lune jettait sur le vaste espace ses premiers rayons. Un pincement au cœur, l’estomac noué, la tête envahie par les pensées obscures, il s’engouffra dans le long tunnel sombre reliant l’aérodrome à l’entrée du bâtiment, tout en réfléchissant déjà aux personnes à qui il allait léguer sa fortune, une fois dévoré par une plante grimpante du monument.

La porte principale de la forteresse était ornée d’une multitude de symboles, ayant tous une signification spécifique. Le plus majestueux représentait une sorte d’oiseau, semblant percer la gravure de ses ailes gigantesque : il était entouré de petites illustrations circulaires, qui donnait à l’ensemble un aspect des plus mystiques : on y voyait des pierres à dents, des plantes carnivores, des squelettes, des totems semblant venir de l’enfer, tout ce qui peut donner envie à celui qui les voit de quitter le lieu à jamais. D’une main tremblante, Mario poussa l’immense portail, et vit alors devant lui la forteresse, peinte d’un noir formidable, colorée d’une ombre terrifiante, tournant dans le ciel vide, donnant à ce dernier un aspect d’éternité, de tristesse infinie ...

La première chose que Mario aperçut fût un Twhomp, apparemment occupé à se taper la tête contre un immense mur qui soutenait une tour de la forteresse. D’un air amical, le moustachu s’approcha de lui et l’aborda : « Je peux quelque chose pour vous ? »
- Tiens ! fit le Twhomp en cessant brusquement son activité, vous avez fini par reçevoir mon petit mot ! J’ai du sacrifier un bout de mon ventre, pour vous l’envoyer ...

La bête de pierre fit quelques pas, et ramassa une touffe d’herbe au sol. « Ma mère à été assassinée, il y a une semaine. Ici, c’est la jungle, personne ne se soucie de personne, il n’y a aucune loi. Seulement, je veux retrouver le salopard qui a fait ça, et seul, je ne m’en sens pas la force. »
- Vous voulez que je démasque le coupable ?
- Non, fit le Twhomp en jetant la touffe dans l’air, je veux que vous m’aidiez à la faire.

A suivre ...

Chapitre IV – Partie 2 - Meurtre à la forteresse

Madame Twhomp était l’une de ces femmes imbues d’elle-même, axée uniquement sur leur aspect physique, et sur l’impression que les autres pourrait avoir de la grande personne qu’elle est. Petite ouvrière de cartier d’abord, elle devint, par la force des choses, une femme d’affaire reconnue dans toute la forteresse, par ses nombreuses industries implantées un peu partout dans les différentes parties de la bâtisse. Partant de rien, elle réussit à mettre à ses pieds tout un peuple, le chargeant de faire de sa vie un luxe princier, croulant ainsi sous une fortune toute particulière. Après un certain nombre de mois, la princesse eut le privilège de se faire de nombreux ennemis, certainement jaloux de sa grandeur et de son prestige.
« Qui avait des raisons d’en vouloir à votre mère ?
- Personne ... enfin pas que je sache. Et puis, de toute façon, elle ne me parlait jamais de ses problèmes ...
Mario fit quelques tours de le petite pièce où discutaient les deux associés, et fit alors une remarque : « C’était tout de même une femme riche, connue ... ce genre de personne ont tendance à ne pas être apréciées par tout le monde ... »

A cette phrase, un vieil homme entra dans la pièce. Grand, barbu, il semblait être un vieux Thwomp dont l’âge avait modifié tout esthétique, tant sa roche s’éffritait à vue d’œil.
« Je sais qui l’a tuée ! »

A suivre ...

Chapitre IV – Partie 3 - Meurtre à la forteresse

Le vieil homme et le Thwomp s’échangèrent un drôle de regard, qui ne présagea rien de bon. Avec une sorte de rire maléfique mélangé à de la petite tristesse, le vieux boc de pierre continua son discours :
« Je sais qui l’a tuée ... je l’ai vu. C’est lui ! C’est lui ! ». De ses petits bras détruits, le gros bloc désigna le Thwomp qui avait appelé Mario à la rescousse.
- Vous délirez, mon pauvre ! répondit l’accusé en tapant du pied.
- Que nenni ! Je vous ai vu, oh que oui ! Elle criait, elle se débattait ... et vous l’avez tuée !

Mario ne savait que penser, ne savait qui croire. Il avait devant lui deux hommes, tout deux sûrs de leur version, se lançant tour à tour des injures tout aussi froide les unes que les autres. Soudain, le vieil homme balança l’une de ses pierres à la figure du jeune Thwomp, qui bascula alors d’une vitesse vertigineuse. Il venait de perdre la vie.
« Mais enfin ... vous l’avez tué !!! » fit Mario en s’approchant du corps.

Le vieux n’eut pas la force de constater son crime, et s’en alla sans tourner la tête. « Quelque chose me dit que cet effronté n’est pas totalement innocent. » accusa le plombier en se relevant « Et je le prouverai ».


La lune refit son apparition dans le ciel de l’immense bâtiment de Pierre. De nuages en nuages, de majestueuses bêtes faisaient leurs rondes, comme pour rendre un dernier hommage aux deux membres de la grande famille, ayant rendus l’âme presque au même moment ... Un cortège défilait autour de la forteresse, brandissant des pancartes qui menaçaient le doyen de mort, promettant ainsi de pouvoir, un jour, donner sa tête en spectacle à toute une population. Le moustachu, quant à lui, espérait pourvoir rendre justice à l’immonde famille, en retrouvant l’homme, ou, si il y avait distinction, retrouver l’assassin de la pauvre femme. Sur les flancs de la forteresse se tenaient, raide comme des piquets, des lignées de soldats, fauches à la main, qui attendais l’ordre de leur maître pour assaillir l’ennemi, si celui-ci daignait se présenter. En effet, le vieux était désormais considéré comme un réel ennemi public, recherché dans toute la bâtisse, étendant son visage sur tous les murs sombres qui la constituait. Ses (ou son ?) meurtre(s ?) devenaient le sujet principal de tout dîner de famille, et la seule et unique information qu’on dévorait dans les journaux. Mario, quant à lui, était le centre même de l’histoire, sur qui reposait toute la destinée de l’évènement. De temps à autres, il recevait des lettres de Toad, qui lui demandait de faire le plus vite possible, pour pouvoir passer enfin à autre chose. Mais Mario pataugeait ... aucune piste ne se présentait à lui, tout était comme vide, tout nageait dans ce grand océan de mystère : il aurait voulut résoudre rapidement l’affaire, mais ne pouvait point ...
A suivre ...

Chapitre V – Aveux en douce

Le soleil se leva une nouvelle fois à la forteresse. Pressés de continuer leurs manifestations sanglantes, les petites gens du peuple ne tardèrent pas à endosser à nouveau leurs milles pancartes, pour prévenir haut et fort le Twhomp dans la force l’âge. Mario, lui, réfléchissait tranquillement à une solution, engouffré dans un petit bureau feutré de noir que le propriétaire de la bâtisse lui avait loué. Il disposait d’un plan détaillé, sur lequel on pouvait voir chaque supsects, chaque personne qui aurait pu tuer la femme riche qu’était Madame Twhomp. Tout le monde était persuadé que le vieux était à l’origine de cet horrible meurtre, mais notre plombier continuait à avoir des doutes.

« Vous savez, Mario, il va peut-être falloir que vous vous dépêchiez concernant notre petite affaire. Le peuple commence à s’impatienter, et aimerait bien voir la tête du vieux sur un piquet. »
- Le fait que je confirme la culpabilité du doyen ne le fera pas revenir, au contraire.
- Bien sûr que non, mais au moins, il sera un réel coupable aux yeux de la loi.
- Il a tué quelqu’un devant moi ... il est déjà considéré comme coupable. Pourquoi l’accabler de deux meurtres ?
- Bah, vous avez trop de sentiments mon bon Mario, ça vous jouera des tours. Bien ... j’ai de l’administration en retard, je vais vous laisser. Débrouillez vous pour me retrouver cet assassin, on ne va pas y passer les vendanges.

Mario se releva de sa chaise, et, une fois arrivé au pas de la porte, se retourna pour poser une dernière question au propriétaire.
- Dites, Monsieur T-Whompa ...
- Quoi, encore ? fit le géant de pierre, agacé.
- Pourquoi ne dit-on que du mal de votre forteresse ? Après tout, les gens y sont normaux ... un peu cruel, certes, mais ...
- C’est surtout à cause de ce qui la compose. Depuis la nuit des temps, nous sommes envahis par les plantes et les monstres. Et ça, voyez vous, impossible de faire sans. Si on essayait de s’en débarrasser, nous crèverions à leur place ...
- Le fils de la pauvre femme défunte m’a dit quelque chose, lorsque je l’ai rencontré pour la première fois : « Ici, c’est la jungle, personne ne se soucie de personne, il n’y a aucune loi. ». Si ce qu’il a dit est vrai ... pourquoi toutes ces manifestations ? Pourquoi tout le monde ... semble concerné par ce double meurtre ?
- Vous posez trop de questions, mon cher.
- Ca vous embarrasse, hein ?

Sur ces mots, le chef cogna Mario avec une force dévastatrice, ce qui eut pour conséquence de le faire valser à l’autre bout de la pièce.

« SORTEZ DE MON BUREAU ! ET UNE FOIS QUE VOUS AUREZ RETROUVE L’ASSASSIN, DISPARAISSEZ POUR TOUJOURS DE NOTRE REGION! »

A suivre ....

Chapitre V – Aveux en douce – Partie 2

Il n’en fallut pas plus à Mario pour trouver l’assassin : toute une population. Ce groupe de personnes était tous responsables à leur manière du meurtre de la pauvre femme. Pour tenter de masque leurs meurtres, ils auraient fait tous ces cortèges et ces manifestations, contre un « dit criminel » qu’ils savaient alors innocent. Mais en quoi pouvait-on voir ça comme un conflit, comme un problème ? Toute une forteresse était prête à se protéger d’un meurtre communément commis : tout le monde était là, dans l’erreur ! Que faire ... ? Comment faire cesser un mal qui est créé de toutes pièces par celui qui en souffre ?

« Nous avons le devoir de régler des problèmes, Mario ! Il doit bien y avoir une solution pour celui-ci »
Mario était retourné au château Champignon, ne voyant aucune manière de résoudre ce dilemme. Le petit champignon ne semblait pas pouvoir l’aider plus, et faisait un peu plus patauger le plombier à chacune de ses paroles. « Et si nous prévenions la police ? » proposa le petit en se servant une tasse de thé. « Elle pourrait tous les embarquer ... »
- Mais ils ne l’ont pas tous tuée ! Ils savent juste tous qui l’a fait, et en sont bien content. Ils accusent quelqu’un d’autre pour effacer tout soupçons.
- Tu n’as plus qu’à prouver la culpabilité du Twhomp et tout rentrera dans l’ordre !
- Tu es bien naïf, Toad ! Non, je crois que je vais plûtot faire appel à un ami ... quelqu’un qui s’y connaît en affaire criminelles ...
- A qui penses-tu ?
- Tu verras bien. Je vais essayer de le contacter ...

Une petite brise caressait le versant de la montagne Gla-Gla. Dehors, quelques pingouins jouaient à s’envoyer des boules de neige en pleine figure, accusant certains rires enfantins qui marquent les joies de l’innocence. Perché sur son balcon, l’inspecteur Pingouin observait la joyeuse rimbambelle, une pipe au bec, bourré de souvenir de sa petite enfance.

A suivre ...

Chapitre VI – Un si vieil ami

Le couple de Pingouin, composé d’une vieille femme à la retraite et d’un inspecteur de police des souvenirs plein la tête, vivaient tranquillement dans une petite maison retirée près de la frontière séparant la plaine du Champignon à l’entrée de la montagne Gla-Gla. Madame Pingouin était l’une de ses femmes qui avait passé sa vie à se soucier des autres et de leur sort, laissant incontestablement son sort aux mains de Dieu. Elle avait fait, durant sa longue vie, le tour de toutes les associations caritatives existantes, donnant aux pauvres et aux handicapés tout ce qu’elle n’avait jamais pu donner à son époux. Ses enfants, élevés presque sans elle, partirent le plus vite possible du foyer, écrasés par cette femme croyant bien faire, sans voir autour d’elle le malheur qu’elle causait. L’affection dont elle aurait pu faire preuve, la tendresse qu’elle aurait du adopter, disparaissaient au profit de ces milliers de mouvements en faveur des parias de la société moderne. Monsieur Pingouin quant à lui à toujours mené une petite vie de soumis, se contentant de ramener l’argent nécessaire à la survie du foyer, chaque mois. Sous ses airs de féroce inspecteur de police, reconnut à la montagne comme le plus dur des officiers ayant occupé ce poste jusqu’à maintenant, se cachait un bonhomme pleins de tendresse, qui cherchait plus que tout à oublier les méandres de la vie de famille qu’il devait supporter. Il connut Mario lors d’une tragique affaire dans un train, et se lia petit à petit d’amitié avec lui. Perdant peu à peu le contact, les deux compères s’étaient néanmoins promis de se contacter en cas de problème. Et ce jour arrive.

Mario, ne pouvant résoudre l’affaire par ses propres moyens, eut donc l’idée d’aller rendre visite à son cher ami, pour qu’ils puissent, ensemble, trouver la solution pour mettre un point final à ce crime massif de tout une population. « Vous voulez parler ... à ? »
- Votre mari, si possible.

La dame Pingouin avait accueillit Mario avec une telle froideur, qu’elle semblait avoir un beau double tranchant prêt à planter le plombier au moindre geste. Elle lui demanda de s’asseoir un moment, et le si vieil ami finit par refaire surface.

A suivre ...
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